I'm your man
Depuis tout à l'heure, j'écoute en boucle Léonard Cohen. Déjà toute petite, l'album "I'm your man" berçait mes dimanches après midi, sur la platine de mes parents. Aujourd'hui encore, quand je l'écoute de mon ordi comme je le fais depuis deux heures, il me manque le grésillement, le petit bruit de fond caractéristique des vieux 33 tours. Ce disque, je savais que ma mère y tenait comme à la prunelle de ses yeux, alors dès que je l'ai pu, je l'ai acheté en CD. Pour pouvoir l'écouter en m'endormant, entre deux nevermind ou appetite for destruction. Et si Kurt m'accompagnait dans mes rêves, c'est la voix de Mr Cohen qui me faisait chavirer. La voix. Unique, magique. La voix qui vous donne des frissons le long de la colonne vertébrale, qui vous emporte loin. La voix capable de me transformer en petite chienne lubrique en deux temps trois mouvements... Une voix d'homme, de dominant. Envie d'onduler du bassin, les yeux fermés, pour bien profiter. Envie de caresses, de sensualité. C'est des chansons pour les strip teases, çà doit être super beau une lap dance sur Léonard Cohen...
Et s'il ne fallait en choisir qu'une? I'm your man. Pour la voix et pour les paroles...
"Ah, the moon's too bright
The chain's too tight
The beast won't go to sleep
I've been running through these promises to you
That I made and I could not keep
Ah but a man never got a woman back
Not by begging on his knees
Or I'd crawl to you baby
And I'd fall at your feet
And I'd howl at your beauty
Like a dog in heat
And I'd claw at your heart
And I'd tear at your sheet
I'd say please, please
I'm your man"