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quand le chat n'est pas là.....
14 décembre 2011

Ma robe...

L'endroit est plutôt mort ces temps ci, un déménagement à préparer et une surcharge de travail liée aux fêtes de fin d'année m'obligent à ressortir un vieil article écrit depuis longtemps et qui attendait sagement au fond de l'ordi...

 

Après "je découvre la vie sans culotte", la découverte du jour: le corset.

Il y a une petite quinzaine de jours, j'ai été témoin au mariage de quelqu'un de très cher pour moi. Le thème du mariage: barock et rose. Tout pour me plaire! J'ai donc passé tout mon été à rêver à ma sublime robe, forcément rose, forcément gothique, forcément merveilleuse. Et c'est accessoirisée de mes plus belles chaussures à tête de mort et d'un mignon mini chapeau que j'ai pu enfin, après des mois d'attente, après avoir refait 100 fois les lacets du corset, après avoir 1000 fois souri béatement en la dévorant des yeux, j'ai donc enfin pu porter ma Merveille... bah oui, je suis une fille, on ne se refait pas...........

Mais avant de pouvoir pavaner en claquant des dents (oui, on est bien en octobre), j'ai du passer l'épreuve de l'enfilage... Tout un poême... Moi, accrochée au chambranle de la porte, sous le regard interrogateur de l'Infernale Progéniture, tandis que l'Homme, un genou appuyé sur mes reins, serrait le plus possible les lacets de ce p***** de corset. Epique...J'ai compris la douleur des femmes de l'ancien temps, les bras levés, la respiration coupée, le ventre rentré, pour pouvoir fermer l'instrument qui va venir gainer et épouser les courbes de sa détentrice.

Une fois le dit-corset serré ("tu respires?"/ "non"/ "rhôôô t'exagère, pis t'as qu'à retenir ton souffle"), départ pour la mairie au pas de course et en... métro.... si, si, nous on aime la discrétion....

C'est une fois arrivée dans la grande salle des mariages, assise sur un grand fauteuil en velours rouge, que j'ai enfin pu savourer mon plaisir. Celui de se sentir maintenue par 10 baleines en fer, droite comme un I, impossible de courber le dos, difficile de respirer autrement que par petites bouffées d'air. Celui de se sentir harnachée, devoir contrôler chaque mouvement. Je sais, à présent, pourquoi la féminité est souvent associée à la fragilité, quand la moindre émotion amène l'étourdissement, quand il faut le bras d'un homme pour soutenir celle qui se pâme, non pas d'admiration, mais de manque d'air. Certains pourront assimiler çà à de la torture, moi j'ai adoré. Bien sur, porter un corset au quotidien relève du challenge, mais de temps en temps, avoir l'occasion de se sentir fragile, féminine et belle, quel bonheur!!

pink blk lace overlay

Un regret? Rentrés trop tard et crevés, l'Homme n'a pas pu profiter de l'absence de l'Infernale Progéniture pour trousser la belle jupe... mais ce n'est que partie remise...





 

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