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quand le chat n'est pas là.....
30 juin 2011

first. le pourquoi du comment

 

Aussi loin que je me souvienne, dès que j'ai eu un stylo entre les mains j'ai toujours couché mes pensées sur le papier. De journaux intimes d'enfant à mon ordinateur d' «adulte» en passant à mes cahiers d'adolescente ma vie était rythmée par ces mots, lachés au milieu d'un cours rébarbatif ou sur un coin de bar. Seulement voilà, depuis Toi j'ai arrêté, écrire c'était te tromper un peu. À mes yeux je devais avoir suffisament confiance pour pouvoir te confier de vive voix mes états d'âme. Mais çà ne s'est jamais passé ainsi, l'écriture est plus facile, les mots posés sont plus facilement apprivoisables, relus, corrigés pour réussir à dire. Alors voilà, une de mes grandes résolutions pour ce «nouveau départ» est de recommencer à écrire, de mettre des mots sur mes ressentis, mes sensations. C'est plus facile de comprendre quand les choses sont marquées, listées. Savoir si après ces mots seront lus, disséquées par Ton regard ou simplement laissés là, dans l'ordi c'est une autre histoire. Déjà il faut qu'ils existent, la vie qu'ils auront ensuite on verra bien. Chaque chose en son temps.

Çà fait bien longtemps je l'avoue que je n'ai pas fait mon introspection. De remises en question en doutes je ne me suis pas vraiment posée pour savoir qui je suis. Car j'ai changé vois tu. Il y a un avant et un après Toi. Avant... insouciante un peu égoïste qui fait ce qu'on attend de toute jeune fille de 20 ans lambda, un peu de sexe (pas trop çà fait salope), un peu chieuse, un peu pourrie, beaucoup gatée. Moi, mes fissures, mes envies et mon dédain. Quand je me regarde à présent telle que j'étais je crois que je ne me supporterais pas. Je crois que je ne savais pas qui j'étais, j'étais celle que l'on attendais que je soit, différente avec chaque personne qui avait croisé ma route... je pensais que c'était bien, que c'était çà la vie.

Aujourd'hui, même si je n'irais pas jusqu'à dire que je sais qui je suis, je me connais beaucoup mieux. J'ai des portes qui se sont ouvertes devant moi, des évidences à présent. Je sais ce que j'aime, j'ai le droit de ne pas forcément aimer ce qu'aime la personne devant moi. Je suis gentille, c'est pas grave. En fait j'aime les gens mais il me font peur, ils m'impressionnent, j'ai peur qu'on ne m'aime pas. J'aime être entourée de monde pourtant, je déteste la solitude sauf quand c'est moi qui la choisie. J'aime mon Homme, pour ses qualités et pour ses défauts aussi, pour son caractère de merde, sa non confiance en lui (oui tu es beau, cultivé et intelligent...), pour son sens de la famille, pour son regard sur moi qui me rend forte et belle. Personne avant Toi ne m'avais rendue aussi belle d'un seul regard. J'aime la façon dont tu me regardes, j'ai toujours trouvé que tu avais de beaux yeux et j'adore quand Tes yeux me regardent. J'aime les sentir sur moi quand on fait l'amour, même les yeux bandés je sens les tiens qui me scrutent, qui m'observent. J'ai découvert grace à toi que j'aimais le sexe, j'aime me sentir prise, me laisser aller, ne prendre aucune décision.

On peut appeler çà de la soumission mais ce mot semble encore trop négatif par rapport à ce que je ressent. Je préfère parler d'abandon. Je te fais confiance au point de t'abandonner mon corps et de cette confiance vient le plaisir. J'aime me sentir poupée dans tes bras, offerte à tes envies. J'ai pas mal réfléchi à ce sujet, pour essayer de comprendre, de définir ce plaisir étrange dans une société qui prone la prise de pouvoir et le féminisme. Moi j'aime que mon Homme soit un homme, qu'il commande et dirige. Chacun sa place! Mais je n'aime pas le mot soumettre, trop violent... non, pour moi c'est un acte d'amour, une offrande, prends mon corps, il t'appartient fais en ce que tu veux. Si violence il y a elle reste amoureuse, c'est un trop plein qui s'exprime, c'est les mains qui claquent la peau, qui pincent... mais jamais la colère ou l'idée d'un individu supérieur. Si je n'aime rien tant que de t'étre offerte, yeux bandés, mains attachés c'est parce qu'ainsi je me coupe du monde pour mieux servir tes désirs. Voilà, j'ai compris où je trouve mon plaisir.... être utilisée, être poupée de chiffon, ne pas penser, obéir, non pas par peur mais par amour. Avoir confiance.

Bien, je suis encore passée du coq à l'âne! C'est une sorte de résumé que pour l'instant je dois arrêter... ben oui, je travaille aussi!

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Commentaires
J
jolie plume que vous avez!!<br /> vous avez été une enfant, puis une jeune fille, maintenant vous êtes une femme
T
très bien écrit j’attends la suite avec impatience<br /> <br /> bonne continaution
quand le chat n'est pas là.....
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